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La laïcité, c’est l’affaire de toutes et de tous! 

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En 2019, alors que le Projet de loi 21 sur la laïcité était à l’étude, PDF Québec a demandé
à des Québécoises et Québécois de toutes origines, dont plusieurs de culture musulmane,
de témoigner de leurs attentes envers la laïcité et de leurs intérêts pour celle-ci.

Encore aujourd'hui, ces capsules sont toujours aussi pertinentes et authentiques.
Nous les rendons publiques sur nos réseaux sociaux, à raison d’une vidéo par semaine,
afin qu'elles soient vues et partagées le plus largement possible au Québec!

 

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La laïcité selon… Mohand Abdelli

Mohand Abdelli, ingénieur, dit : « Pour moi, la laïcité et la démocratie vont de pair. Je ne peux imaginer vivre dans un pays autre que démocratique. Pourquoi? Je suis né dans un pays en guerre, vite remplacé par un pays totalitaire. L’indépendance physique, arrachée aux colons, a été remplacée par un colonialisme psychologique. 

Je suis arrivé au Québec en 1981, et c’est dans cette terre d’accueil que mon émerveillement est né : je découvrais la démocratie et la laïcité dont je ne connaissais strictement rien. Je découvrais une société composée d’un grand nombre d’identités qui vivaient en harmonie, car les règles établies ne tenaient compte ni des ethnies ni des religions. Mais cette laïcité a été de plus en plus attaquée par des groupes religieux d’où la nécessité de légiférer sous peine de l’affaiblir et de l’affubler d’adjectifs qui en réduisent le sens et la portée.

Le projet de loi garantit le droit de pratiquer ou non la religion de son choix. La laïcité n’est pas une idéologie ni une doctrine de haine. La laïcité met tous les citoyens sur un même pied d’égalité devant les lois. Elle ne brime les droits de personne. Le Projet de loi 21 est un début et non pas une fin, j’espère, car comment expliquer qu’on protège les enfants des écoles publiques, mais pas ceux des écoles privées? Comment justifier que le projet de loi ignore les centres de la petite enfance où se construit et se modèle le cerveau des jeunes enfants? J’appuie la loi car, sans la laïcité, toutes sortes de dérives sont possibles qui créeraient des clivages qui mineraient la paix civile et enclaveraient les communautés.

La laïcité, c’est le pilier central de toute démocratie émancipée. »

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La laïcité selon… Kamel Amari

Kamel Amari, journaliste algérien, a fait le choix d’immigrer d’Algérie au Québec, pour sa société qui était « déjà laïque ». Il dit : « La laïcité est fondamentale en démocratie pour construire une société plurielle, citoyenne et ouverte sur des valeurs universelles. Les signes religieux portés par les enseignants perturbent les élèves.

L’école doit former des citoyens et non pas des croyants. » Il considère que la Loi 21 ne va pas assez loin et que l’État devrait imposer la neutralité à toutes les écoles, publiques comme privées. Il dit: « l’État a tort de laisser les intégristes imposer leurs valeurs au Québec, et ce, d’autant que la très très grande majorité de la communauté musulmane immigrante est en faveur de la laïcité.

Ces musulmans n’ont pas de raison de manifester dans la rue : ils sont intégrés, ils vivent dans une société laïque et ils sont déjà laïcs! Les fondamentalistes manifestent avec grand bruit pour faire croire qu’ils sont majoritaires, mais ils sont en fait très minoritaires. Les politiciens doivent être fermes et ne pas fléchir pour la laïcité. »

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La laïcité selon… Radhia Ben Amor

Radhia Ben Amor, coordonnatrice de recherche à l’Université de Montréal, nous explique pourquoi la laïcité doit être reconnue :

« Pour le vivre-ensemble en harmonie, pour l’égalité des citoyens devant la loi, sans discrimination de race, d’origine, de sexe ou de religion. Pour le respect de toutes les croyances. »

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La laïcité selon… Djaafar Bouchilaoun

Djaafar Bouchilaoun, du Mouvement laïque québécois (MLQ), nous dit que l’État est indifférent par rapport aux convictions de tout un chacun, et qu’à cet égard, l’agent qui représente l’État, qu’il soit en position de coercition ou un enseignant, se doit d’être neutre.

Comme l’agent représente l’État, il n’est pas supposé exprimer une appartenance philosophique ou religieuse, dans un souci d’impartialité. Ça rejoint aussi la liberté de pensée et de religion.

Voilà pourquoi la laïcité est importante.

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La laïcité selon… Hakima Djermoune

Hakima Djermoune, inspectrice au contrôle de la qualité pharmaceutique, est d’origine algérienne. Elle dit que « La laïcité explique les raisons de son appui au Projet de loi 21 sur la laïcité de l’État : « Les Québécois aussi ont souffert des diktats de la religion chrétienne. Mais grâce à la Révolution tranquille, menée par des militants québécois et tous ceux qui se sont sacrifiés, ils sont parvenus à séparer complètement la religion de l’État, l’Église de l’école et de sortir de l’obscurantisme religieux.

Cependant, les acquis de cette révolution ne sont pas protégés. On peut les perdre facilement et revenir en arrière comme nous sommes déjà en train de le faire. C’est pourquoi je suis pour le Projet de loi 21, qui porte sur l’interdiction du port des signes religieux par les employés de l’État en position d’autorité. Enfin, le Québec s’engage à résoudre le problème de laïcité dont les débats durent depuis plus de 10 ans. La neutralité des employés est fondamentale pour établir la confiance totale entre les citoyens et les institutions de l’État. Imaginez qu’un enseignant porte un chandail sur lequel est écrit « Dieu n’existe pas » : beaucoup de parents réagiraient. Pour éviter ça et permettre aux parents d’élever eux-mêmes leurs enfants et de leur inculquer leurs propres valeurs, il est urgent de mettre des limites à l’autorité de ces personnes qui ont une influence sur nos enfants. Comme le Canada abrite plusieurs nationalités de différentes religions et cultures, sans la laïcité, on risque de perdre les acquis de la Révolution tranquille et aussi cette sécurité et le bon vivre-ensemble qui règnent au Canada et au Québec, en particulier.

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La laïcité selon... Nadia El-Mabrouk

Nadia El-Mabrouk est professeure titulaire au département d'informatique de l'Université de Montréal et chroniqueuse invitée à La Presse+. Pour elle, la religion n’a pas à interférer dans les relations entre les institutions de l’État et les citoyens, surtout dans une société aussi diversifiée qu’au Québec.

Elle dit : « Combien de femmes ont quitté des pays qui imposaient une vision de l’honneur, une vision de la pureté de la femme? La laïcité est une condition essentielle à l’émancipation des femmes. Il est du devoir de tout enseignant d’être juste et impartial dans ses relations avec les étudiants, mais comment est-ce possible s’il affiche sa foi par ses signes religieux?

L’école se doit d’être laïque et neutre, autant en gestes qu’en apparence, car cette institution est le creuset de la société de demain. Les enfants doivent pouvoir développer leur autonomie de jugement, leur esprit critique en étant mis à l’abri du prosélytisme religieux. La laïcité, ce n’est pas une opinion : la laïcité permet d’avoir une opinion! »

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La laïcité selon... Bernard Émond

Bernard Émond, scénariste, producteur et réalisateur de nombreux films (p. ex. La Neuvaine, Contre toute espérance, La Donation, Pour vivre ici, etc.). Il dit: « Ma conviction inébranlable est que l’État québécois doit être l’État de tous les citoyens, sans aucune distinction de croyance ou d’origine.

Nous avons tous vus des images de soldats israéliens portant une kippa contrôler sans ménagement l’identité de Palestiniens. Là-bas, on sait à qui l’État appartient : je ne veux pas de ça ici. Imagine-t-on une enseignante en tchador faire la classe à des enfants juifs, ou une autre, portant crucifix et chapelet enseigner à des étudiants d’origine musulmane? Moi, non. Nous avons suffisamment pâti au Québec sous le joug des autorités religieuses pour vouloir y revenir après s’en être libérés.

Ici, chacun est libre de vénérer le dieu de son choix, de ne pas en vénérer ou encore d’apostasier. C’est une liberté fondamentale que garantit la laïcité de l’État. Pour assurer cette liberté, l’État doit être neutre, et ses fonctionnaires doivent être astreints au devoir de réserve qui leur interdit de faire de leurs fonctions quelque propagande que ce soit, religieuse ou politique. La laïcité, c’est une question absolue de bien commun et de liberté pour tous : juif, chrétien, musulman, croyant ou incroyant… »

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La laicité selon... Zabi Enâyat-Zâda

Zabi Enâyat-Zâda, est un Afghan-Québécois qui s’est réfugié au Québec dans les années 1960 après avoir été durement marqué par l’islam politique qui sévissait dans son pays d’origine, particulièrement pour les femmes qui n’avaient aucun droit et étaient invisibilisées.

Étant très reconnaissant de l’accueil qu’il a reçu au Québec, il pensait que les avancées de notre société, en matière des droits des femmes et de la séparation des pouvoirs religieux et politiques, avaient toujours existé. Il se demande comment les immigrants de pays musulmans auraient été reçus à l’époque des curés, dans les années 1950. Il se désole que les Québécois qui n’ont pas vécu sous l’emprise des religions ne sachent pas comme elles sont opprimantes, surtout pour les femmes.

Aujourd’hui, il s’inquiète beaucoup des reculs de la laïcité dans notre société. Il dit : « la laïcité ne brime personne, bien au contraire : elle permet à tous de pratiquer leur religion. »

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La laïcité selon… Diane Guilbault

Diane Guilbault, présidente fort regrettée de PDF Québec, disait : « Il ne saurait y avoir égalité entre les sexes sans démocratie et donc sans laïcité. Au Québec, nous avons trois valeurs fondamentales protégées par des lois : la langue française, l’égalité entre les sexes et la laïcité.

Le Québec est la seule province du Canada où les catholiques et les protestants ont renoncé à leur droit constitutionnel pour mettre fin au système scolaire confessionnel. Ce n’est pas un hasard si le Québec est reconnu partout dans le monde pour les droits que les femmes ont acquis depuis 50 ans. Cela a été rendu possible, notamment par l’émancipation des dogmes religieux qui dictaient la conduite, les restrictions des gens et même la vie politique jusqu’au début des années 1960.  Partout où les pouvoirs religieux s’immiscent dans la vie politique d’un pays, le statut des femmes est des moins enviables.

Comme féministe, je me réjouis de cette loi qui affirme que l’État n’a pas à tenir compte des règles religieuses dans ses rapports avec ses citoyens et ses citoyennes, et ce, d’autant plus que ces règles sont l’émanation du patriarcat et contreviennent au droit à l’égalité des femmes. Avec une loi sur la laïcité, le Québec poursuit une avancée progressive et démocratique en considérant chaque personne comme citoyen/citoyenne à part entière. »

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La laïcité selon… Hassiba Idir

Hassiba Idir dit : « Nous venons tous de pays où on ne connaît pas la liberté d’expression, la laïcité, la démocratie; donc, tout est à apprendre. » Elle se dit donc heureuse d’arriver dans un pays de laïcité où la liberté d’expression est établie. L’État doit prendre ses responsabilités pour préserver les valeurs du pays d’accueil.

Elle ajoute : « La laïcité permet de m’identifier par ma nationalité, canadienne, québécoise, par mon origine, algérienne, comme psychologue, comme gestionnaire. Je ne veux pas qu’on m’identifie par ma religion. Ça, c’est une affaire personnelle. Je n’ai pas à propager ma religion, c’est de la spiritualité. Ce n’est pas une question de choix : il y a une loi, ça s’applique et c’est comme ça. Nous avons choisi ce pays pour ça, justement ».

En terminant, elle cite un chroniqueur algérien qui a dit : « la laïcitophobie engendre l’islamophobie » et c’est encore pire, car pour moi, ça engendre la peur de l’immigrant, la phobie de l’immigrant. »

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La laïcité selon… Ali Kaidi

Ali Kaidi, philosophe, dit que sans la laïcité on ne peut pas avoir la liberté de conscience ni la liberté de religion. « Ce qui me dérange est que le Projet de loi 21 est d’essence laïque, et pourtant ceux qui la critiquent parlent déjà d’un point de vue religieux en disant qu’elle est discriminatoire! »

Il rappelle que, dans l’Histoire, les plus grands systèmes discriminatoires qui ont des croyances et des valeurs, ce sont les religions : les religions sont discriminatoires! La laïcité est une invention humaine de la modernité, elle est là pour réduire au maximum ces discriminations en permettant à toute personne, indépendamment de sa religion, de s’exprimer et d’avoir sa place dans l’État, même dans les postes d’autorité tels que policier ou juge : personne ne va toucher à sa croyance, du moment qu’il ne l’exhibe pas durant son travail.

La laïcité est basée sur l’égalité pour tout le monde et c’est une valeur universelle.

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La laïcité selon… Claude Kamal Codsi

Claude Kamal Codsi, chef d’entreprise, dit : « Je suis immigrant et fils d’immigrant du Moyen-Orient. Nous avons quitté la discrimination et l’injustice. » Il se dit heureux de vivre dans une société laïque, chaleureuse, libre, ayant la liberté d’expression et de religion, et sans discrimination reliée au sexe.

Il ajoute : « Pour moi, la laïcité, c’est fondamental. La laïcité, c’est la séparation de l’État et des religions. C’est assurer à tous un État neutre vis-à-vis des religions. » Les citoyens ont le droit à ce que tous les représentants de l’État incarnent sa neutralité et qu’ils n’affichent pas leur appartenance religieuse ou leurs croyances. Que penserait-on si un policier portant une kippa arrêtait et tuait une femme en hidjab? On pourrait se demander si c’est parce qu’il est juif qu’il l’a arrêtée, et ce,  même si le policier était irréprochable. L’État doit être neutre et incarné par des représentants qui ne portent pas de signes religieux. Ça vaut aussi à l’école : les enfants ne doivent pas être exposés à des enseignants qui portent des signes religieux. L’absence de signes religieux respecte tous les croyants et aussi les incroyants. Accepterait-on qu’un enseignant affiche son incroyance en portant un chandail exposant « Dieu n’existe pas »? La liberté de conscience des enfants devrait primer sur celle dont se réclament certains de leurs enseignants qui persistent à porter leurs signes religieux. Le projet de loi est modéré et nécessaire pour l’harmonie sociale dans une société pluraliste de plus en plus multi-ethnique et multiconfessionnelle. Il n’empêche aucunement de pratiquer sa religion. 

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La laïcité selon... Léolane Kemner

Pour Léolane Kemner, écrivaine et blogueuse, la laïcité c’est une philosophie. Elle dit : « Dans ma jeunesse, j’ai pu fréquenter une école laïque mais mes parents m’ont aussi fait fréquenter un couvent pour que j’apprenne l’Histoire patrimoniale de la religion catholique du Québec.

Ces expériences m’ont permis de réfléchir par moi-même plutôt que selon des rites ou des pensées datant de milliers d’années. »

Pour elle, la laïcité est LE fil conducteur, l’agent liant entre toutes les cultures pour un vivre-ensemble harmonieux. Elle conclut : « À qui souhaite la paix, prépare la laïcité! »

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La laïcité selon… Patrick Moreau

Patrick Moreau, professeur et essayiste, explique les enjeux : On entend dire que c’est l’État qui doit être laïque et non pas ses employés, ce qui est bien contradictoire, puisque les employés de l’État, auprès de ses citoyens, sont bel et bien ses représentants, ses intermédiaires : il importe donc qu’ils n’arborent pas de signes religieux.

C’est d’autant plus important chez les enseignants, puisque les jeunes enfants sont particulièrement influençables. On prétend souvent que restreindre le port de signes religieux est une atteinte aux droits fondamentaux, alors qu’aucun droit n’est, en vérité, absolu. Par exemple, il est interdit aux enseignants d’afficher leur appartenance politique : pourquoi leur permettre d’afficher leur appartenance religieuse? Au Canada, on a instauré, à force de décisions jurisprudentielles, une sorte de prééminence de la liberté de religion sur bien d’autres droits. Et cette prééminence du religieux est davantage liée à l’idéologie du multiculturalisme qu’à la Charte des droits. Défendre la laïcité, ce n’est pas « s’opposer aux droits fondamentaux, c’est simplement refuser cette prééminence du religieux dans certains tribunaux, telle la Cour suprême ».

Il faut garantir aux femmes leur droit à l’égalité, comme il faut garantir aux enfants le droit à une éducation dénuée de tout dogmatisme, de tout enseignement religieux et endoctrinement. La laïcité est ce qu’exige une véritable démocratie qui respecterait réellement la liberté de conscience des citoyens.

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La laïcité selon… Jocelyne Robert

Jocelyne Robert, sexologue renommée et respectée, appuie le projet de loi sur la laïcité : « C’est tellement flagrant que le religieux relève du privé et que les signes religieux visibles n’ont absolument pas leur place chez ceux et celles qui dispensent des services en position d’autorité ou d’influence.

D’emblée, le gouvernement devrait inclure, dans le Projet de loi 21, les éducatrices en CPE, car les enfants, étant très malléables et apprenant par mimétisme, ne doivent pas être exposés aux messages subtils promulgués par les signes religieux. Aussi, en pédagogie de l’éducation à la sexualité, les normes et les normalités ne sont ni religieuses, ni culturelles mais reposent sur des principes moraux fondamentalement humains et humanistes — égalité, respect, réciprocité, consentement, liberté, dignité et responsabilité — que ne saurait transmettre une personne portant un signe religieux, car les religions sont tout sauf neutres. 

Je suis pour la laïcité parce que je suis ouverte aux cultures et que je respecte les adhésions religieuses personnelles. Trop d’opposants à la laïcité font des amalgames grotesques tels qu’ils en ont perverti des mots, comme « identité » qui est désormais associée aux réactionnaires de droite et à la xénophobie. Ces opposants se font des marchands de la haine qu’ils prétendent dénoncer. »

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La laïcité selon... Louis Robichaud

Louis Robichaud, artiste-peintre, croit en l’humanisme, en la liberté d’expression, en la liberté de conscience, à l’égalité homme-femme, aux droits des homosexuels, aux droits humains, à l’inclusion et à la diversité. Il croit à une seule race : la race humaine.

La laïcité est l’espace commun qui nous unit. La preuve est que les laïcs de toute confession et origine vivent en harmonie ensemble.

Tel que Raïf Badawi le prône, la laïcité, pour lui, est la solution pour vivre en harmonie.

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