La table-ronde d'anthropologie trouve un nouvel hôte! 

Une excellente nouvelle! La table ronde d'anthropologues, dont l'annulation avait fait grand bruit au début du mois, sera finalement diffusée en ligne par l'Heterodox Academy (HxA), un organisme à but non-lucratif non-partisan constitué de milliers d'enseignants, professeurs, personnel de soutien et étudiants unis par le désir de maintenir les principes de la liberté d'enquête, de la diversité d'opinion et d'un désaccord constructif dans les milieux académiques.

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Parmi les conférencières qui s'exprimeront au cours de cette présentation de deux heures se trouve Michèle Sirois, présidente de Pour les droits des femmes du Québec.

Mme Sirois sera la quatrième de cinq à faire sa présentation, d'une durée de quinze minutes et intitulée Sexe et genre : Le terrain mouvant des identités - Menaces aux droits des femmes à l'égalité, à la sécurité et à la dignité.

(Le texte suivant est une traduction de la présentation faite par HxA)

Joignez-vous à l’Heterodox Academy (HxA) pour un évènement virtuel qui « désannulera » la table-ronde que la Société canadienne des anthropologues (CASCA) et l’American Anthropological Association [ont retiré de l’horaire de leur conférence de novembre]. Intitulée Let’s Talk About Sex Baby : Why Biological Sex Remains a Necessary Analytic Category in Anthropology (Parlons de sexe, bébé! Pourquoi le sexe biologique demeure une catégorie d’analyse nécessaire en anthroplogie).

Le webinaire, d’une durée de deux heures, sera ouvert par John Tomasi, président de l’HxA , et les présentations seront suivies d’une courte discussion avec Carole Hooven, puis d’une période de questions à laquelle sera convié le public. Quatre des présentations seront faites en anglais tandis que la cinquième sera en français avec une traduction pour les auditeurs.

La table-ronde, organisée par Kathleen Lowrey, professeure associée de l’Université de l’Alberta, remet en question la tendance de plus en plus répandue à remplacer le sexe par le « genre » dans la recherche en dépit du fait qu’il existe « une multitude de domaines de recherche dans lesquels le sexe biologique demeure une valeur irremplaceable dans l’analyse anthropologique ».

Étant d’avis que la question scientifique liée au genre n’est pas « réglée », les expertes conviées à cette table ronde croient que « le fait de contester la transition du mot ‘sexe’ au mot ‘genre’ dans l’académie anthropologique mérite un degré de réflexion critique beaucoup plus grand que celui que lui ont accordé jusqu’à présent des organisations académiques majeures comme la AAA ou la CASCA. »

Pour celles qui veulent passer directement à la présentation de Michèle Sirois, celle-ci commence à 59:00

Pour lire la conférence abrégée de Michèle Sirois