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PDF Québec soumet une liste de noms pour le comité de sages! 

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Image: La ministre de la famille Suzanne Roy - photo presse canadienne

***AVIS : La composition du Comité a été annoncée en décembre 2023. Cette page demeure à titre d'archive.***

 

Le 24 octobre dernier 2023, PDF Québec a soumis une liste d’experts que nous croyons tout indiqués pour participer à ce comité qui doit se pencher bientôt sur la question des accommodements pour les personnes s’identifiant comme transgenres dans les écoles.

Nous sommes évidemment d’avis que de tels accommodements doivent être octroyés avec précaution considérant qu’ils risquent d’entrer rapidement en conflit avec les droits des filles, mais aussi des femmes qui oeuvrent dans ces écoles, à la dignité et à l’intimité. Considérant également le facteur important des pressions relatives à l’apparence physique et à la sexualisation qu’exercent sur les jeunes filles les médias, en particulier les médias sociaux Instagram et TikTok, mais aussi la pornographie, nous croyons qu’il est impératif que les « sages » qui seront consultés seront en mesure de bien considérer leurs intérêts et non seulement ceux des personnes trans-identifiées.

Nous invitons nos membres ainsi que toute personne intéressée à communiquer avec le Ministère de la Famille afin de signifier leur appui à cette liste de suggestions.

Vous pouvez également communiquer soit avec le Ministère de la Famille ou avec votre propre député afin de leur suggérer d'autres experts que vous croyez compétents pour s'exprimer sur la question. Vous pouvez également communiquer avec eux pour leur transmettre vos préoccupations par rapport à ce sujet.

La liste complète des députés de l'Assemblée Nationale peut être consultée ici.

Vous pouvez cliquer ici pour télécharger une copie de la liste que vous pouvez imprimer, signer et faire parvenir au Ministère de la Famille à l'adresse suivante :

Ministère de la Famille
425, rue Jacques-Parizeau
4e étage
Québec (Québec)  G1R 4Z1

 

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Image: La ministre de la famille Suzanne Roy - photo presse canadienne
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Pourquoi est-ce important? Quels sont les conflits d'intérêts dont il est question?

Parmi les accommodements réclamés par les militants transgenristes se trouve la fameuse question des toilettes mixtes.

Or, comme l’a déjà fait valoir PDF Québec dans ce texte, cet accommodement est loin d’être banal.

Pour les femmes (les personnes de sexe féminin), le fait de se voir forcées de partager de tels espaces avec des personnes de sexe masculin, qu’il s’agisse de créer des espaces mixtes ou d’offrir l’accès aux espaces pour filles à des garçons qui s’identifient comme des filles est en soi une agression.

Ici-même au Québec, des femmes ont été menacées de perdre leur emploi pour avoir refusé de se changer au même endroit qu’un homme trans-identifié.

Imposer ces changements dans les écoles, c’est faire comprendre aux filles, à partir d’un très jeune âge, que leur besoin d’intimité face aux garçons ne compte pas si ces garçons exigent de partager ces espaces avec elles.

Imposer ces changements à nos enfants, c’est leur inculquer que le consentement est une courtoisie plutôt que quelque chose à respecter. C’est précisément tout l’héritage du mouvement #metoo qui est miné.

Cela mène des adultes à banaliser grossièrement les besoins d’intimité exprimés par des femmes. En Ontario, il y a déjà quatre ans, une femme a été exclue d’un centre pour femmes toxicomanes pour avoir exprimé son inconfort face à la présence d’une « femme trans lesbienne » dans le centre; une autre a été violée cette année par une « femme trans » dans un refuge pour femmes; au Royaume-Uni, une autre « femme trans », de dix-huit ans cette fois, a admis avoir violé une petite fille de dix ans dans les toilettes d'un magasin à grande surface. Une rapide recherche permet de trouver plusieurs incidents du genre. Les militants allèguent que ces cas sont « anecdotiques », mais quelle femme veut faire les frais de la prochaine anecdote?

Un peu partout dans le monde, incluant au Canada, des centres offrant des thérapies à des femmes survivantes d'agression sexuelle ouvrent désormais leurs portes à des personnes de sexe masculin s'identifiant comme femmes, tant comme usagères que comme thérapeute. Les intervenantes de ces centres se dévouent à enseigner aux femmes à se défaire de leurs « préjugés » et priorisent « l'inclusivité ». À Édinbourg, Mridul Wadhwa, une personne de sexe masculin s'étant retrouvée à la tête du centre principal pour survivantes d'agression sans jamais divulguer son sexe réel, s'est rendue célèbre en 2021 pour avoir expliqué en entrevue que les femmes ne voulant pas d'une personne de sexe masculin comme thérapeute après une agression sexuelle devraient être « rééduquées » sous prétexte qu'elles étaient « bornées » et que leurs « croyances » étaient « inacceptables ». Quel message est donc envoyé aux femmes survivantes d’agression sexuelle, qui ont besoin d’un espace réservé aux femmes pour parler en toutes sécurité de leur agression? Le message est clair : elles sont transphobes, leurs besoins sont des « croyances inacceptables » et elles doivent travailler à défaire leurs « préjugés » de manière que les personnes de sexe masculin puissent se sentir acceptées, entendre les récits d’agression sexuelle des femmes et les conseiller, donner leur avis sur ce qui s’est passé et ainsi participer à la thérapie de la femme après son agression sexuelle. Si la femme ne réussit pas à outrepasser ses « préjugés », c’est-à-dire si elle n’arrive pas à voir la personne de sexe masculin devant elle comme une femme ou à être à l’aise à l’idée de partager avec elle ses traumatismes liés à l’agression sexuelle vécue, comment se sentira-t-elle? Pourquoi ces centres pour femmes, dont la mission est d’offrir un havre à des femmes survivantes d’agression sexuelle, placent-t-il sur les épaules de ces femmes la responsabilité de réapprendre ce que c’est d’être une femme et d’apprendre à parler de leurs traumatismes sexuels à des personnes de sexe masculin, sous prétexte qu’un refus serait pénible pour ces dernières?

En Colombie-Britannique, le seul refuge pour femmes violentées qui n’accepte que les personnes de sexe féminin a non seulement perdu son financement, mais a été vandalisé notamment pour avoir refusé d’embaucher Kimberly Nixon sur la base de son sexe (masculin), refus que la Cour suprême du Canada a entériné.

Les Services correctionnels du Canada, depuis 2017, acceptent de transférer dans les prisons pour femmes des personnes de sexe masculin n’ayant apporté aucune modification à leur corps si elles s’identifient comme femmes. Autrement dit, des personnes de sexe masculin, munies d’un appareil génital mâle parfaitement fonctionnel, se font donner le droit de demander un transfert dans des prisons pour femmes. Une étude réalisée par le gouvernement fédéral en 2021 a d'ailleurs démontré que 82% des personnes issues de la « diversité de genre » ayant des antécédents de délinquance sexuelle étaient des « femmes transgenres ». Les détenues ont-elles été consultées avant que le gouvernement fédéral laisse pénétrer des personnes de sexe masculin dans leurs cellules, dans leurs douches, etc.? Non. Les agentes correctionnelles n’ont pas été consultées non plus. Ces femmes peuvent ne pas être en mesure de maîtriser physiquement des personnes adultes de sexe masculin.

C’est sans compter que le Regroupement pour le sport étudiant au Québec (RSEQ) a commencé cette année à se mobiliser afin de revendiquer le droit pour les personnes trans de participer aux sports pour femmes, ce qui, en pratique, voudrait dire que des personnes, de sexe masculin, ou de sexe féminin mais qui prennent de la testostérone, pourraient désormais prendre place dans des équipes pour femmes. PDF Québec avait d’ailleurs sollicité le Ministère des Sports afin de réagir préemptivement à cette demande. Cliquez ici pour lire le document que nous avons fait parvenir à ce sujet à la Ministre Martine Charest. 

Toutes ces portes sont ouvertes lorsqu’on enseigne à nos jeunes que le sexe est « assigné à la naissance », que le fait d’être homme ou femme, fille ou garçon, relève du ressenti. Il va donc de soi que les espaces marqués « femme » ou « homme » sont donc accessibles non pas sur la base du sexe (physique) d’une personne mais sur la base de son ressenti (femme, homme, non-binaire, etc.). Refuser à quelqu’un l’accès à ces espaces sur la base de son sexe devient de la discrimination, de la « phobie », voire carrément un déni de son humanité et une violation de ses droits et libertés. Est-ce juste pour les filles et les femmes?

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Qui avons-nous suggéré pour participer à ce comité?

Normand Baillargeon

Normand Baillargeon

Docteur en philosophie, docteur en éducation, essayiste et chroniqueur au Devoir

Normand Baillargeon a écrit, dirigé ou traduit et édité plus de soixante-dix ouvrages. Il a remporté de nombreux prix et, en 2018, il est nommé membre du Conseil de l'Ordre de l'excellence en éducation du Québec et Membre émérite de cet ordre.

Il a publié plusieurs chroniques sur la question de l’éducation. Voir, entre autres, cet article traitant de la question du sexe et du genre à l’école : Primum non nocere, 9 septembre 2023.

Voyez ici les articles de Normand Baillargeon dans Le Devoir

François Chapleau

François Chapleau

Professeur émérite, Département de biologie, Université d’Ottawa

Chercheur passionné et enseignant apprécié (professeur de l’année en 2013), François Chapleau étudie et partage ses connaissances sur l’évolution du vivant (incluant l’humain) depuis plus de 34 ans.

Il a publié récemment « Critique du transgenrisme : des enjeux réels et importants » (L’Aut’journal, 15 septembre 2023).  Dans ce dernier texte, il soutient que l’on peut critiquer le transgenrisme tout en défendant la réalité des personnes s'identifiant comme trans. Il souligne également l’importance de reconnaître la réalité du sexe et de la distinguer du concept de genre. L’article a été lu (vu) plus de 76,000 fois sur X (anciennement Twitter) avant d’être publié dans l’Aut’journal.

Jean-François Chicoine

Jean-François Chicoine

Pédiatre, CHU Ste-Justine

« Défenseur des enfants et de leurs familles, il est l’auteur de plusieurs publications scientifiques, essais, livres, documentaires, éditoriaux, séries radios et télé dans les domaines de l’attachement, de la famille, du jeu libre, des services de garde à l’enfance, de l’abandon/adoption et de la médecine du voyage. Ses sujets de prédilection touchent globalement à l’interface entre la culture et la médecine, à l’éducation pour la santé, au développement et à la scolarisation des enfants, à l'épanouissement de leur imagination, à l'impact des écrans sur le cerveau, aux mouvements antivaccinaux, aux mouvances identitaires, au trafic de bébés, aux migrations ainsi qu’aux droits des enfants et des ados de la planète. (…)

https://www.chusj.org/fr/Biographie?id=003c0a4a-4f22-44d7-8df4-5ce08be391e2

Martin Drapeau

Martin Drapeau

Professeur de psychologie, Université McGill

Martin Drapeau est psychologue et professeur de psychologie du counselling et de psychiatrie à l'Université McGill. Il est professeur adjoint de psychologie clinique à l'Université de Sherbrooke.  Il est le directeur du Groupe de Recherche sur la Psychothérapie de McGill (MPPRG) et co-directeur du Groupe de Recherche sur les Pratiques Scientifiques en Psychologie (SAPP).

Il est aussi défenseur de la liberté d’expression et il est critique d’une tendance de plus en plus qualifiée de « wokisme ».

Marie-Claude Girard

Marie-Claude Girard

Retraitée de la Commission canadienne des droits de la personne

Forte de 30 ans d’expérience dans la fonction publique fédérale, Marie-Claude Girard a contribué au développement de politiques et de programmes, en tant que membre de la haute gestion, dans les ministères Patrimoine Canadien, Affaires autochtones et du Nord Canada et Femmes et Égalité des genres, en plus d’avoir travaillé neuf ans à la Commission canadienne des droits de la personne.

Elle publie régulièrement dans les médias québécois sur des sujets liés au droit des femmes à l’égalité, entre autres sur la problématique entourant la confusion entre les concepts de sexe et de genre ( par ex : L’impact des stéréotypes sexuels sur le droit des femmes à l’égalité, Le Devoir, 15 mars 2023; « Réforme du droit de la famille : Les voix qu’on n’a pas voulu entendre », Lettre collective, La Presse, 15 mai 2022; « Réforme du Code civil, Une négation de la réalité biologique des femmes », La Presse, 2 décembre 2021).

Rhéa Jean

Rhéa Jean

Docteure en philosophie de l'Université Laval, post-doctorat de l'Université du Luxembourg

Auteure du chapitre « Les chimères et les dérives de l’idéologie de l’identité du genre » dans le livre Identité, « Race », Liberté d’expression où elle aborde la question des transitions et de la dysphorie du genre chez les enfants. Elle a aussi publié d’autres articles sur le sujet de l’identité de genre. Voir « La réalité des sexes : une dimension incontournable de la condition humaine », Cahiers Société, 2022

Jocelyne Robert

Jocelyne Robert

Écrivaine-sexologue, communicatrice

Auteure d’une quinzaine d’ouvrages à succès, essais et livres d’éducation à la sexualité pour enfants, traduits dans une vingtaine de langues. Son travail d’éducation et de vulgarisation a été récompensé à plusieurs reprises.

En tant que spécialiste de l’éducation à la sexualité, Jocelyne Robert avance qu’il serait important de nous questionner sur les thèmes importants à traiter, sur l’âge de l’enfant, le moment et la manière dont on abordera les questions touchant l’identité de genre à l’intérieur d’un cours d’éducation à la sexualité. 

En 2007, l’Université du Québec l’honore du Prix Reconnaissance en sciences humaines pour la qualité de son parcours et pour sa contribution exceptionnelle au développement et au rayonnement de son secteur d'études à l'échelle nationale et internationale.

À l’occasion du 50e anniversaire de l’UQÀM (2019), on lui décerne le titre de pionnière de la sexologie ayant fait sa marque pour combattre les préjugés et faire progresser les connaissances dans le domaine de la sexualité humaine.

https://jocelynerobert.com/

Samuel Veissières, PhD

Samuel Veissières, PhD

Anthropologue, clinicien psychosocial

Samuel Veissière est anthropologue évolutionniste et clinicien en psychosociologie qui travaille à l'intersection de la psychiatrie, des sciences cognitives et des sciences sociales. Il a été professeur de psychiatrie transculturelle et co-directeur du programme Culture mind and brain à l’université McGill de 2014 à 2023.

Il est présentement clinicien-chercheur dans l’équipe Recherche Action sur les Polarisations Sociales au CLSC Parc Extension du CIUSS Centre Ouest de Montréal. Ses recherches portent sur les aspects numériques, identitaires et cliniques de la radicalisation menant à la violence, notamment sur les clivages et conflits inter-communautaires autour de l’idéologie de genre, et le lien avec la crise de santé mentale chez les jeunes. 

Voir le Balado de Stéphane Bureau avec Samuel Veissière, « La croyance du genre assigné à la naissance est fausse »

https://sites.google.com/view/samuel-veissiere/bio

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